Protocole, c'est un bien grand mot, mais le principe même de construction de la revue (les contes enchâssés) implique un fonctionnement particulier.
L'élaboration des textes se fait ainsi selon un protocole patient, très patient, au point qu'il pourrait – si toutefois il était confronté à l'époque, ce qui n'est pas dans notre intention - justifier un avis médical.
Voici donc le protocole d'élaboration du numéro 1, pour celles et ceux d'entre vous qui seraient susceptibles de s'y intéresser.
1. Le premier texte du numéro 1, proposé par le comité de la revue, sera publié dans quelques jours, semaines... en même temps que le mot relais (*).
2. Nous transmettrons alors dans le plus grand secret (!) ce mot-relais à quelques auteurs sollicités (voire plus loin le paragraphe relatif aux auteurs « sollicitables ») à cette occasion. Ils auront pour mission d'écrire en un mois un texte reprenant ce mot-relais.
- Un auteur sollicité peut décider de passer son tour si le sujet relais ne l'inspire pas ou si sa disponibilité dans le mois suivant ne lui permet pas de s'engager à proposer un texte de qualité. Son nom demeurera dans la liste des auteurs sollicitables.
- De même, un auteur sollicité dont le texte ne serait pas au final choisi, demeurera sollicitable pour les étapes suivantes.
- Un même auteur ne pourra avoir qu'un seul texte publié dans le même numéro de la revue.
3. Le comité de la revue choisit parmi les textes proposés par les auteurs celui qui sera retenu pour cette étape (un et un seul, désolé !). Il choisit en même temps, en lien avec l'auteur du texte sélectionné, le mot-relais pour le texte suivant.
4. Retour à l'étape 2....
Cette boucle sera ré-initiée jusqu'à l'obtention d'une douzaine de textes (nombre non arrêté). Le tout dernier texte devra être écrit, par rapport aux autres, avec une contrainte complémentaire : en plus du mot-relais avec le texte précédent, il devra se relier au premier texte...
Le rôle du comité de la revue
Il se compose au minimum de trois personnes, sans maximum arrêté.
Il a deux rôles :
- Amorcer et dynamiser le processus d'élaboration en proposant au maximum 2 à 3 textes par numéro de la revue, dont le texte d'amorçage.
- Choisir les textes publiés parmi les propositions des auteurs extérieurs sollicités.
Aucune contrainte de fond et de forme n'est imposée pour les textes ; seule compte la qualité et l'originalité du RÉCIT. Cependant, de façon à ne pas déséquilibrer l'ensemble, une taille minimale de 1000 signes et maximale de 20 000 signes sera imposée.
Quand sera publié BIELLES N°1 ?
Le numéro 1 sera réalisé d'ici 10 à 15 mois environ.
Les textes seront tous publiés en même temps hormis le tout premier texte.
Les auteurs choisis seront cependant affichés au fur-et-à-mesure, avec un court extrait emblématique de leur texte.
Qui seront les auteurs sollicités ?
Nous solliciterons notamment les auteurs parmi ceux qui se seront déclarés intéressés par l'expérience. Nous recueillons depuis un certain temps des candidatures, mais les portes demeurent ouvertes.
La candidature est libre ; elle ne constitue cependant pas une garantie en soi de sollicitation ou de publication. Merci aux auteurs qui manifestent auprès de nous leur intérêt pour collaborer d'accompagner leur demande d'un petit échantillon libre de leurs écrits.
Pour nous écrire en ce sens, c'est par là.
Cette candidature vaut acception des conditions s'appliquant à tous les auteurs : acceptation de la publication de leur texte, et ce à titre gratuit ; exclusivité d'un an du texte, à compter de la date de publication.
Un MOT-RELAIS, c'est quoi ce truc de sportif ?
Que tout ceux qui consacrent leur vie à la littérature par manque de sportivité se rassurent. Ils sont normaux comme nous. Le MOT-RELAIS est un élément qui est donné par l'auteur du texte précédent à l'auteur du texte suivant. Il s'agit d'un mot, d'un personnage, d'une idée, au choix...
Un MOT-RELAIS ne doit pas être confondu avec un THÈME: le mot-relais doit être repris mais il peut tout autant se réincarner dans le texte suivant en élément de premier plan ou en élément tout-à-fait secondaire. Il doit apparaître, c'est tout.